J’ai toujours été impressionnée par la Nature et les phénomènes qui s’y déroulent. En m’intéressant au vivant et aux façons d’agir pour en prendre soin, je me suis tournée vers des études d’ingénieur agronome à VetAgro Sup Clermont-Ferrand. J’y ai découvert l’écologie. J’ai poursuivi mes études avec le Master 2 Recherche Ecologie fonctionnelle, comportementale et évolutive à l’Université de Rennes puis avec un doctorat à l’Université de Lorraine.
Pendant mes trois ans de thèse à l’INRAE de Nancy au sein de l’équipe Interaction Arbre-Microorganisme, j’ai étudié l’évolution d’un champignon parasite du peuplier avec, entre autres, des approches de génétique quantitative. J’ai, par la suite, appliqué ces approches à la microalgue Tisochrisis lutea pendant mon post-doctorat à l’Ifremer. Au sein du Laboratoire Physiologie et Biotechnologie des Algues, j’ai contribué au projet DynAlgue pour initier la première approche de génétique d’association chez les microalgues. Cette approche permet d’apporter une meilleure compréhension des bases génétiques qui régissent les caractères complexes chez les algues (tels que la production de pigments ou de lipides d’intérêt). Dans ce cadre, j’ai participé au congrès de la SPF avec la présentation « Profil pigmentaire et génétique d’association au sein d’une diversité clonale de Tisochrysis lutea » (A. Maupetit, E. Nicolau, A. Charrier, E. Robert, T. Lacour et G. Carrier).
Au-delà de mon intérêt pour les questions biologiques, ces expériences ont mis en avant mon envie de faire parler les données. C’est pourquoi, aujourd’hui, je mets mon expérience en analyse de données à profit dans mon poste de Data Scientist chez AddixData.
Profil pigmentaire et génétique d’association au sein d’une diversité clonale de Tisochrysis lutea.