Anne Pajot est doctorante au laboratoire GENALG, unité PHYTOX, à l’IFREMER de Nantes, et au laboratoire GEPEA de l’Université de Nantes, à Saint-Nazaire. Son sujet de thèse repose sur l’étude de l’influence de la lumière et des nutriments sur l’appareil photosynthétique chez une microalgue. Plus précisément, elle étudie l’antenne collectrice de lumière, qui contient des pigments et des protéines. Un des pigments, la fucoxanthine, possède un immense intérêt dans les domaines de la nutraceutique, pharmaceutique, et cosmétique. En étudiant sa synthèse chez la microalgue et les gènes associés, on peut en effet anticiper sa production naturelle à plus grande échelle. Puis, un second axe de thèse repose sur l’optimisation d’une méthode d’extraction et de purification de la fucoxanthine, afin de mieux respecter les principes de la chimie verte.
Avant sa thèse, Anne Pajot a été formée à l’Université de Technologie de Compiègne. Elle y a obtenu un diplôme d’ingénieure en Génie Biologique ainsi qu’un Master en Biotechnologies effectué en parallèle. A la suite de deux stages en laboratoires de recherche (astrobiologie, biologie marine), sa première expérience fut l’entrepreneuriat. Elle a lancé avec des associés l’entreprise Bioxegy à Paris, dans le domaine du biomimétisme. Par la suite, elle fut enseignante en biologie/chimie/biochimie dans un lycée parisien. Puis, la biologie marine ayant toujours été une passion, elle s’est lancée dans une thèse avec l’étude d’une microalgue marine. En parallèle du développement de son sujet, elle a également enseigné quelques mois les travaux dirigés en Mécanismes de l’Evolution à l’Université de Nantes. En parallèle de la thèse, elle est également membre de l’EABA (European Algal Biomass Association) en tant que conseillère communication.
Première identification de la Fucoxanthin Chl a,c binding Protein chez Tisochrysis lutea.