J’ai toujours été attiré et fasciné par l’océan, que j’ai observé, admiré et exploré. Au lycée, l’idée de devenir océanographe m’a traversé l’esprit et ne m’a plus quitté. J’ai donc fait un MSc en océanographie en Belgique, ce qui m’a conduit à cette thèse de doctorat sur laquelle je travaille actuellement. Je suis maintenant doctorante à l’IFREMER, à Nantes, et je travaille actuellement dans le domaine de la biologie marine. Mes recherches portent sur l’étude approfondie des mécanismes qui sous-tendent la mixotrophie chez les microalgues nuisibles. Plus précisément, je cherche à comprendre la physiologie de Prymnesium parvum, son mode trophique, sa croissance et sa production de toxines (prymnésines) afin de déterminer les forces sélectives qui conduisent à la formation de ces efflorescences toxiques. Je suis fasciné par mes recherches, qui ne font que commencer, et ma curiosité grandit de jour en jour. Je suis convaincue que nous avons plus que jamais besoin d’approfondir nos connaissances sur les océans et leur fonctionnement, c’est pourquoi je participe à de nombreuses conférences pour présenter mes résultats et échanger avec de brillants scientifiques sur tous les sujets liés à l’océan.
Je suis très fière d’avoir été sélectionnée par la Société Française de Phycologie pour une bourse, ce qui m’a permis de présenter l’avancée de mes recherches au 8ème Congrès Européen de Phycologie (EPC8) à Brest (20-26 août 2023).
Prymnesium parvum, a bloom-forming haptophyte that use toxins to mediate food uptake, especially under P-limitation