Je m’appelle Victor Pochic et je suis doctorant en biologie marine à l’université de Nantes et à l’Ifremer. Alors que j’étudiais en dernière année de licence de Sciences de la Vie à l’université de Nantes, j’ai fait un stage auprès de Pierre Gernez du laboratoire ISOMer, dont le sujet portait sur les efflorescences de microalgues.  C’est à cette occasion que je me suis pris de passion pour des bestioles étranges : les dinoflagellés. Ce sont des organismes un peu particuliers, classés parmi les microalgues, qui manifestent une diversité étonnante : certains sont toxiques, d’autres bioluminescents, d’autres encore doivent voler les chloroplastes de leurs proies pour faire la photosynthèse. Après un master de sciences de la mer, je cherche désormais à comprendre les interactions biologiques qui influencent l’écologie des dinoflagellés dans l’océan côtier. Pour cela, mes collègues et moi analysons des données d’observation du phytoplancton collectées depuis des décennies sur les côtes françaises, et nous mettons également en place des expériences en laboratoire pour identifier les mécanismes biologiques à l’œuvre. Nos derniers travaux portent sur la saisonnalité du dinoflagellé kleptoplaste Dinophysis, et sur comment la disponibilité en proies affecte sa survie et sa croissance.

Je suis très honoré d’avoir reçu une bourse de thèse de la SPF, qui me permettra de présenter mes travaux lors de la conférence internationale sur les algues nuisibles (ICHA 2025), à Punta Arenas (Chili) en novembre 2025.